La classification d’Alessandrini
Cette classification a suscité de nombreuses polémiques à Lurs et ailleurs. Sa complexité permet d'amplifier les classifications précédentes.
« La dernière tentative de classification typographique datait de vingt-cinq ans ; elle était due à Maximilien Vox. C’était l’époque où l’on clamait à Lurs la “mort de Gutenberg” », où l’on se préparait au remplacement de la composition plomb par la photocomposition. Le plomb est mort; mais la grande révolution n ’est pas venue de la photo mais de l’informatique… Et de l’adaptation d’un modeste jeu enfantin: la décalcomanie, mère du lettrage-transfert. Car c’est ce dernier procédé qui a véritablement libéré la lettre, permettant presque à chacun d’innover pour le meilleur… Et pour le pire. Personne n’avait prévu cette émancipation, cette explosion des standards typographiques; pas même Maximilien Vox ; et sa classification en témoigne. À temps nouveau donc, classification nouvelle. Il fallait la fougue, et même une certaine inconscience… Et la grande compétence de Jean Alessandrini pour relever ce défi et nous proposer un nouveau cadre de référence et une nouvelle terminologie adaptés à nos temps changeants. C’est fait. Voici le Codex 1980 d’Alessandrini. »
François Richaudeau cit. Communication et langages n°43, 1979
Jean Alessandrini est un typographe, illustrateur et écrivain français, auteur de romans policiers et de littérature de jeunesse, né le 3 août 1942 à Marseille.